Le graphique le montre en semaine 13, il y a un rebond spectaculaire. A une époque de la transparence totale, je donne les chiffres tels qu’ils sont de façon presque clinique. Je n’ai pas de « kilos cachées en Suisse », même si j’habite à 30 minutes de la frontière helvète (allusion à un fait divers politique français qui sature les médias depuis bientôt plus d’une semaine).

Blagues à part , le kettlebell project est un projet expérimental avec les contraintes de la « vrai vie ». Ce n’est pas une expérience de laboratoire, il y a toujours une différence entre la théorie et l’expérience. L’objectif du « kettlebell project » est d’utiliser le régime paléolithique dans une optique de perte de poids, mais le régime paléolithique est bien plus qu’un régime alimentaire c’est un style de vie et une façon de manger sur le long terme…

Le tableau des résultats

 

Les raisons du rebond


Les raisons du rebond sont simples plus de cheats meals que nécessaire. Beaucoup de repas pris à l’extérieur, des repas qui étaient paléo-compatibles et sans gluten, mais probablement trop riches en glucides.

Ce qu’il faut garder en mémoire c’est que si vous avez un surpoids c’est qu’à la base quelque chose ne fonctionne plus correctement dans votre organisme. Si comme moi vous avez de la graisse localisée principalement autour de la taille. C’est une indication que votre métabolisme est perturbé et que votre sensibilité à l’insuline est mauvaise.

Pour altérer votre physique de façon durable, il va falloir manger de façon plus rigoureuse pendant plusieurs semaines et même mois. Avec certaines limites : un régime ne doit pas se faire au détriment de votre vie sociale. Néanmoins en phase de perte de poids une certaine rigueur s’impose : réduire sa consommation d’alcool, planifier ses repas le plus possibles et manger des choses que l’on a préparées soi-même.

Relativiser


Comme je l’ai déjà dit sur ce blog, le poids n’est pas le meilleur indicateur d’une perte de poids, si je regarde mon taux de masse grasse en plus du poids sur cette période, il est resté le même ce qui veut dire que certes j’ai repris du poids sous forme de graisse, mais également sous forme de masse musculaire ce qui est moins grave.

La théorie du pondérostat, est-il vraiment possible d’altérer son poids de façon durable ?

La théorie du pondérostat, aussi appelée « set point theory » en anglais soutient qu’il existe un poids de confort programmé génétiquement chez chaque individu et que le métabolisme d’un individu s’ajuste de sorte à maintenir ce poids autour duquel il est confortable.

Si cette théorie est vrai, toutes tentatives d’échapper à son « set point » est vaine. Alors que faut-il faire : on arrête les frais et fini les régimes. Alors que beaucoup de gens et de professionnels croient que cette théorie est vérifiée, et l’utilisent pour expliquer pourquoi ils ne peuvent pas perdre du poids sur le long terme, la recherche ne confirme pas cette théorie (1).

Conclusion :


Le kettlebells project continue. Cet épisode de croissance pondérale est momentané et remets un peu de challenge et de suspense dans le projet. Pour savoir si j’atteindrais mes objectifs, suivez les publications toutes les deux semaines et rendez-vous au mois d’août à la semaine 32. Je suis certain qu’il y aura encore de nombreux rebondissements, WAiT AND SEE !

(1) Do adaptive changes in metabolic rate favor weight regain in weight-reduced individuals? An examination of the set-point theory. ( American Journal of Clinical Nutrition 2000 Nov;72(5):1088-94.)